FOURREUX 01 VERSION LIMITÉE

Description

Le Fourreux 01 signé Fariboles Productions – excellent état. 

Version limitée extrêmement rare à 150 exemplaires, présentée dans un coffret en bois accompagné d’un dessin de l’auteur. Première création de Pascal Rodier aux débuts de Fariboles Productions, 30 ans après elle reste la mascotte de l’atelier.

Complète (boîte en bois / certificat d’authenticité numéroté).

Photos et vidéos contractuelles.

---

Fariboles : “C’est la première pièce que j’aie créé, sur les conseils d’une libraire de Rouen. C’était, selon elle, l’animal emblématique, le « Marsu » des amateurs de BD fantastique. 

Première figurine, premières confrontations directes avec les remarques d’un auteur: Régis Loisel.
Il était réellement enchanté à l’idée de faire une statuette du Fourreux, mais il ne se rendait pas compte du fait que son trait, et donc son per-sonnage, avait évolué au fil de la série La Quête de l’Oiseau du Temps !

Je me revois encore feuilletant frénétiquement les quatre tomes à la recherche du Fourreux-étalon, celui dont les proportions, la couleur, la fourrure, la longueur de la queue seraient tout simplement indiscutables !

Je ne me souviens plus exactement du temps que j’ai consacré à créer ce petit animal, mais lorsque j’en ai pris les premières photos (argentiques, développées en 24h, confiées en tremblant à Chronopost), j’étais intimement persuadé d’être tout près du but, d’être parvenu à une ressemblance presque parfaite ! Grosse erreur !

Le retour de Régis était sans appel : la tête lui semblait trop petite. Même si l’envie de discuter ses arguments (oui, mais quand même, dans le tome l, il a une toute petite tête…) me taraudait, j’ai préféré obtempérer et lui faire une tête plus grosse… puis une autre plus grosse encore !
C’est cette dernière qui a été approuvée, et j’ai compris pourquoi : Loisel voyait juste ! Son Fourreux avait insensiblement changé de proportions pour être peu à peu plus joli, plus séduisant (une tête plus volumineuse, mais aussi de plus grands yeux, il était plus expressif en somme) et c’était donc la dernière version qu’il fallait retenir.

Plus tard, au cours de la création de nombreuses autres figurines, j’ai toujours eu cette préoccupation de trouver dans quel album, à quelle époque, se situait l’apogée de la « beauté» d’un personnage… Sans être certain de l’avoir systématiquement trouvée, et sans être toujours d’accord avec l’auteur sur ce fameux moment. »

Figurine d’occasion